Circulation aux heures de pointe
Le carrefour Godomey, un casse-tête aux écoliers
La circulation aux heures de pointe au carrefour du
Collège d’enseignement général de Godomey est une préoccupation. Une situation
qui interpelle autorités locales et les chargés de la sécurité.
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| Hervé HEHOMEY, ministre des TP |
Collège d’enseignement général de Godomey. Mardi, 8 novembre 2016 .
Il est 19 heures environ. L’ambiance autour du collège est extraordinaire. Une
circulation très dense devant laquelle écoliers et piétons de l’axe
Godomey-Ouidah, abasourdis attendent un messie pour les traverser de tous les
côtés. Difficile de se frayer un chemin à cette heure-là. Dans un désordre
total, les véhicules cherchent à continuer leur chemin sans la moindre
attention. Pendant ce temps, des groupes d’apprenants parmi lesquels, il est
facile d’identifier des plus jeunes cherchent vainement un temps de passage. Le
mouvement par vague d’écoliers retient l’attention, lorsqu’ils s’approchent de
la voie, tentant de traverser le long du collège. La peur dans l’âme, ces
enfants se jettent sur la voie sans faire parfois attention aux engins qui
traversent de tout côté. Ces matériels roulant ne font pas trop attention aux codes
de la route, notamment en ce qui concerne la limitation de vitesse en
agglomération.
Le feu tricolore servant de signalisation aux
usagers de la route est forcé alors qu’il est fonctionnel; les motocyclistes le dépasse sans gêne. « Le constat
est amer lorsque de l’entrée principale du collège d’enseignement général
Godomey, vous prolongez vers le goudron », se désole Roberte T., une élève
en classe de 3ème. Il faut constater que les motocyclistes, malgré
la signalisation des feux tricolores, se pointent déjà pour traverser,
dépassant la limite du feu. De l’autre côté, les usagers venant de Ouidah en
partance pour Godomey ou Cotonou, se faufilent. Ce qui crée de grands embouteillages,
fatiguant parfois les agents de sécurité au niveau de ce carrefour. Ils se limitent dans leur tâche face aux
nombres importants de véhicules qui traversent et au même moment. Le cas des
motocyclistes venant de la piste cyclabe en rajoute aux peines des policiers et écoliers. « Il est
difficile de traverser la voie pour aller aussi bien en classe qu’à la
maison », renchérit Claudel, très emporté. La file des véhicules sur la piste cyclable
menant de Godomey-gare vers le tronçon principal de Ouidah s’intensifie. Une
réorganisation de ce carrefour s’impose et interpelle les autorités en charge
des travaux publics. Car le constat est désolant. Avis au ministre Hervé HEHOMEY et son directeur des grands travaux, Jacques Hodonou AYADJI.
Alexis METON (Lire l'article dans le quotidien L'INFORMATEUR)

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