Presse en deuil,

Carnet noir

Gontran Bidouzou de l’Ortb n’est plus

La presse béninoise est en deuil. Gontran Bidouzou journaliste à l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin n’est plus. Il s’est éteint en ce début de semaine après un accident de circulation il y a environ cinq mois. 

Paix à ton âme Gontran B.

D’après les informations, cet éminent journaliste en poste dans le septentrion à l’antenne régionale de l’Ortb suit un traitement dans les centres de santé de Parakou depuis des mois. La nouvelle de sa disparition a fait le tour de la nation hier mardi 14 juin 2016. Pour rappel, Gontran Bidouzou est agent de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin. Agent de l’Ortb, il a accepté aller en formation professionnelle à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) où il est sorti major de la promotion. Comme c’est de coutume à cette prestigieuse école de l’Université d’Abomey-Calavi, chaque major bénéficie d’une bourse pour le master. Mais Gontran n’a pas eu droit à ce privilège que ses connaissances et son savoir lui ont offert. Il serait agent permanent de l’Etat. C’est donc l’une des raisons que l’administration de l’Enam a avancé, a-t-il confié au détour des démarches pour jouir de son droit de major de promotion. Rappelons que Gontran Bidouzou laisse derrière lui trois enfants et une veuve. Ses obsèques sont prévues pour le 22 juin 2016 à Bohicon.

Témoignage de Vincent Agueh, responsable de promotion de Gontand

« Le malheur se trompe toujours de chemin.

Ma relation avec toi a été bien particulière. D'abord un modèle pour moi car tu étais l'une de ces voix de la Septentrionale FM de Radio Parakou qui ont bercé mon adolescence et m'ont donné envie de devenir journaliste, puis je t'ai curieusement rencontré sur les bancs de l'université au sein de la première promotion des journalistes de l'Enam Benin (2009-2012). Et là, de camarade d'amphithéâtre tu es devenu un aîné pour moi comme pour bien d'autres jeunes qui seront unanimes à reconnaître que tu étais très sérieux (quand on a décidé de se remettre en cause pour aller se faire former alors qu'on travaillait déjà, on ne pouvait qu'être sérieux). La preuve, tu es sorti major de la promotion toutes spécialités (Radio, Télé, Presse écrites) confondues. Et ce n'est pas tout, Gontran, toi et moi sommes devenus collègues à l'Ortb. Et maintenant, je ne sais plus quoi dire, tu es parti dans la douleur et j'en suis assommé depuis hier. Paix à ton âme El-Bidouz. »