jeudi 13 juillet 2017

Dossier à Scandale sous le régime du changement, lire enquête journalistique



Gestion des logements sociaux au   Bénin et choix d’installation sociocommunautaire de base
Deux enquêtes journalistiques  révèlent de manque à gagner à l’Etat

Deux sujets d’enquête  ont été présentés aux journalistes le mercredi 12 juillet 2017. Ces enquêtes s’inscrit dans le cadre du projet ‘’ pour des médias  plus professionnels au Bénin’’ financé par Osiwa et réalisée par la ‘’Maison des Médias’’ sont les travaux de deux journalistes de la presse écrite. Il s’agit du rédacteur en chef du quotidien ‘’La Presse du Jour’’ Affisou Anonrin et  Aziz Badarou du quotidien ‘’Matin Libre’’.

Programme de logements sociaux au Bénin : un véritable serpent de mer et infrastructures sociocommunautaires dans les communes de communes de Parakou et Pèrèrè : les hommes politiques sèment la pauvreté. Voilà les deux sujets d’enquête qui ont présenté aux journalistes. Le premier sujet d’enquête est présenté par le journaliste Affissou Anonrin du quotidien ‘’La Presse du jour’. Dans son  développement,  M. Affissou Anonrin a articulé son enquête autour de quarte articles. Il s’agit entre autre des éléphants blancs aux quatre coins du bénin, les acquéreurs réticents, le gouffre financier des logements sociaux évalué à plus de 33 milliards en fumée. Il faut simplement retenir de tout ce qui précède  que les logements sociaux ont été un gouffre financier a  fait savoir M.  Affissou Anonrin on ne sait même pas les entreprises qui ont véritablement travaillé. De 1960 à nos jours dit-il aucun logements sociaux n’a prospéré.  Sur un total de 2100 logements prévus, 1543 sont mis en chantier sur différents sites. A la date de 31 décembre 2011, 942 logements étaient entièrement achevés, habitables.  Mais depuis plus rien, plus grave encore  souligne M. Affissou  Anonrin les chiffres ne concordent pas avec les données exposées par le ministre du cadre de vie Didier José Tonato lors de son interpellation par les députés pour s’expliquer sur la gestion des logements sociaux. Interpellé par les députés aux dires de M. Affissou Anonrin, le ministre Didier José Tonato  a souligné que 893 villas sont effectivement achevées. Le sujet d’enquête fruit du journaliste Aziz Badarou du quotidien ‘’Matin Libre’’ s’est appesanti sur comment les hommes politiques handicapent  l’accès de tous aux services sociaux de base. D’après les analyses faites par Aziz Badarou, il ressort que la pauvreté est fonction décroissante de l’accessibilité aux infrastructures de base. L’autre constat qu l’a frappé est que tu faite  que l’opportunité est donnée à tout individu de réaliser sur fonds propres des infrastructures  contenues dans le plan de développement communal, ces hommes politiques réalisent sur fonds propres ou grâce à des projets négociés, des infrastructures de base dans des localités qui leur garantissent le plus de suffrages. Ces analyses montrent combien ces hommes politiques font des réalisations à des fins électoralistes ralentissent les efforts de lutte conte l’extrême pauvreté  à la base.
Difficultés, enseignement dégagés et les défis à relever
Dans leurs investigations, ces deux journalistes ont été confrontés à la réticence de certaines sources identifiées. Il s’agit notamment des responsables de la Banque de l’habitat du béni  et de l’agence foncière de l’habitat qui n’ont pas répondu aux questionnaires qui leur ont été adressées. Il en est de même pour certains directeurs départementaux du cadre de vie.  Quant aux enseignements dégagés, cette enquête leur a permis d’avoir une idée des milliards gaspillés et convertis en éléphants blancs, l’échec de la politique de logements sociaux. Quant aux défis à relever, ces journalistes suggèrent aux députés de ne pas s’arrêter à l’interpellation du gouvernement. Ils suggèrent entre autre la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités. Tenir compte du contexte socioéconomique du Bénin pour fixer les conditions de réalisation et d’acquisition des logements dans les futurs serait la bienvenue selon les deux journalistes qui ont mené l’enquête.

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