Brouille au sein du
Synaem-Bénin
Des militants se
démarquent et créent leur syndicat
La
crise au sein du Syndicat national des enseignants de la maternelle contraint
des militants à se démarquer du groupe. Consignant les raisons de cette option
dans un mémoire, les représentants du front entendent mettre sur pied leur syndicat
ce samedi pour prendre leur destin en main.
Le Front national pour la sauvegarde des
acquis démocratiques du Synaem-Bénin sera porté sur les fonts baptismaux ce
week-end. Engagés dans un processus de transparence au sein de l’organisation
syndicale à laquelle ils appartiennent, les membres de ce front entendent
définir une nouvelle orientation à leur creuset. En effet, dans une lettre en
date du 11 septembre 2017 adressée au camarade secrétaire général de l’Unstb,
en objet ‘’création de syndicat’’, les représentants du front en création ont
annoncé leur ambition.
« En effet, nous avons compris que l'entente
n'est plus possible avec le camp Elvis dans la crise du Synaem-Bénin. Nous constatons amèrement que nos aînés ont voulu
continuer à avoir de main mise sur le Synaem-Bénin parce que ce sont eux qui
l'ont créé et ils n'ont pas voulu écouter la voix de la grande partie de
la jeunesse. Pour Preuve, la proposition
de la médiation de l'Unstb qui a écouté
les deux parties avant le congrès n'a pas été respectée », rappellent les
représentants du Front. La médiation aurait proposé une réunion avec les
candidats pour aller au congrès avec une liste consensuelle. Mais certains n’auraient
pas jugé nécessaire de le faire. « Suite à
tout ce qui s'est passé au Congrès au vu et au su de tout le monde, nous
avons créé le Front », a indiqué les représentants selon qui la médiation
a proposé le partage des postes à 50% mais surpris du refus de cette
proposition par le bureau du Synaem-Bénin qui viole le consensus. La lettre
adressée à l’Unstb, pour affilier le nouveau Syndicat à la Confédération indique
que la collaboration n'est plus possible au sein du Synaem-Bénin et que les
représentants du front ne veulent plus végéter dans cette impasse au risque de
mourir syndicalement.
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