Le
sucre
Ses impacts
dans l’organisme humain
Le sucre,
encore appelé glucide est une substance de saveur douce extraite principalement
de la canne à sucre et de la betterave sucrière. Il existe cependant différents
types de sucres tels que les sucres lents et les sucres rapides. Cette
substance a une importance sur la santé de l’homme mais il ne faut en abuser.
Les
statistiques révèlent que la consommation du sucre est passée de 8 à 120
millions de tonnes depuis 1950, d’après les chercheurs. Globalement, le sucre
joue plusieurs rôles dans l’organisme. Il est considéré comme un carburant
énergétique, nécessaire au bon fonctionnement des cellules, en particulier au
niveau des muscles, du cerveau, du cœur et des globules rouges. Il est évident
que cette substance soit beaucoup plus présente dans les fruits et les légumes.
On distingue l
es sucres lents contenus dans les aliments tels que la pâte, le
maïs, le riz, le pain… et les sucres rapides tels que le glucose, les
sucres non raffinés encore appelés sucre domestique. En effet, les sucres non
raffinés sont riches en vitamine A. Les sucres moins raffinés mais plus sains
protègent un peu des caries grâce à ses vitamines et sels minéraux dont il est
riche.
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| Dr Lewis Dénakpo, Gynécologue |
Les sucres
roux facilitent la digestion et ils sont utilisés pour la caramélisation et la réalisation
des crumbles. Tout individu qui a faim ou ressent le besoin de manger est en
manque d’énergie, donc une absence de sucre, source d’énergie. Les dernières recherches prouvent
que le sucre est aussi bien présent dans l’organisme que dans presque tous les
aliments que nous consommons. Ainsi, un repas est dit équilibré si et seulement
s’il contient du glucide (sucre), de lipide (graisse), et des protéines.
Selon le Gynécologue-Obstétricien
Justin Lewis Dénakpo, spécialiste de la reproduction, « Les microbes
aiment le sucre ». Il explique à cet effet que, « le vagin de la
femme contient aussi du sucre qui en réalité est un acide lactique fabriqué à
partir du glycogène pour protéger le
vagin contre les microbes qui peuvent donner des infections vaginales ». Il
souligne par ailleurs que le sucre ne manque pas d’inconvénient sur l’organisme.
« Un déficit en glucose ou un excès
de glucose peut être dangereux pour l’homme », affirme le Gynécologue.
Entre-autres conséquences, fait-il savoir, l’hypoglycémie c’est-à-dire lorsque
le taux de glucose dans le sang est trop bas. L’excès de sucre entraîne l’hyperglycémie
et peut rendre le consommateur dépendant.
Eviter le sucre blanc raffiné
Le sucre
blanc privé de ses vitamines et minéraux par le raffinage appauvrit nos
réserves en magnésium, calcium, ou chrome (un élément qui contribue justement à protéger du diabète). Il
favorise les aigreurs d’estomac et les fermentations intestinales qui perturbent
la flore bactérienne. Ce faisant et toujours dans l’intestin. Il
favorise la constipation, ainsi donc c’est
le sucre et non la graisse qui
serait à l’ origine de l’obésité et
déclencherait de nombreuses maladies chez la femme. Le docteur gynécologue Justin Lewis Dénakpo affirme « l’excès
de sucre est responsable de l’ aggravation des mycoses (champion), lorsqu'on sait qu’ une bonne partie de notre immunité dépend de l’ équilibre de cette
flore que le sucre tend à nous carencer en cuivre, un oligoélément anti-infectieux
et qui parallèlement plus on absorbe de sucre
moins nos globules blancs réussissent à
neutraliser les microbes ». Il recommande qu’entre vingt-quatre et trente-deux semaines, toute
femme enceinte fasse le dépistage du diabète pour éviter les complications de
grossesse, les malformations du fœtus et la perte soit de la mère ou de
l’enfant. Pour limiter la quantité du sucre dans le corps, il est souhaitable d’opter
pour du sucre complet ou intégral (sucre roux) suggère Dr Justin Lewis Dénakpo.
Il est recommandé de doubler nos quantités journalières de crudités, de
légumes, de fibres, céréales complets, fruits et d’éviter de consommer le sodas ou jus de fruit du commerce
pour se désaltérer. Car, l’eau, meilleure boisson est indispensable pour
l’organisme.
Fédès Sèdaminou DJOSSOU
& Alexis METON (Co-signataire)

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