Lancement du projet 48 des
Centres d’Excellence
Pour la prise en charge et
la prévention des crises épidémiques
Le directeur du cabinet du
ministre de la santé a procédé au lancement officiel du projet national dénommé
48 des Centres d’excellence. Ce projet
porte sur la gestion des crises et des épidémies dans les pays de la façade
Atlantique africaine et vise à combattre les catastrophes dans onze pays de la
sous-région. La salle de conférence du cabinet du ministre a servi de cadre à
la séance ce jeudi 19 mai 2016 en présence des membres de la délégation de
l’Union européenne, des cadres du secteur de la santé.
![]() |
| Les membres de l'équipe du projet 48 Centres d'Excellence et le DC Namboni |
« Amélioration de la
gestion régionale des crises épidémiques pour les pays partenaires des centres
d’excellence nucléaire, radiologique, biologique et chimique de la façade
Atlantique Africaine ». C’est l’objectif principal du projet 48 lancé hier
par Dr Jacob Namboni, directeur du cabinet du ministre Alassane Seidou. Le
projet 48 des Centres d’Excellence qui a mobilisé les partenaires techniques et
financiers a été proposé à l’origine par le bureau régional des Centres
d’excellence de l’Union Européenne pour réduire les risques nucléaire,
radiologique, biologique et chimique (Nrbc). D’après Marie Françoise Saron,
responsable d’équipe, face à la récurrence des épidémies et à la nécessité de
revenir à une situation normale, il est essentiel de se préparer en prenant en
compte cette menace permanente pour la santé et la sécurité de tous,
recherchant des solutions améliorant la réactivité et les capacités de prise en
compte des urgences épidémiologiques de la part de la communauté médicale
internationale, développant des stratégies de surveillance, de suivi et de
réponses adaptées aux besoins et spécificités locales, pérennes et testées puis
validées durant leur phase de conception. Le projet 48 en effet, vise le
renforcement des capacités à faire face aux crises épidémiques, notamment la
gestion de crise de nature biologique
d’une manière générale en tenant compte de toutes leurs dimensions. Il permet
d’autonomiser rapidement les experts et ressources régionales sur leurs
capacités de préparation, de surveillance et de réponse…Dans sa mise en œuvre,
les partenaires du projet 48 sont le Bénin, le Cameroun, la Côte-d’Ivoire, le
Gabon, la Guinée-Conakry, le Libéria, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la
Sierra—Leone et le Togo.
Pour le directeur de cabinet
du ministre Alassane Seidou, les crises qui ont secoué l’Afrique Subsaharienne
ces derniers mois sont des raisons pour se préparer afin d’épargner les
populations des situations d’urgence sanitaire. Deux épisodes de fièvre lassa ont été enregistrés en 2014 et 2016. Jacob Namboni souligne que
l’Union Européenne contribue ainsi à l’amélioration des systèmes de santé et à
la réduction de la mortalité dans les pays de la Façade Atlantique Africaine
avec un appui financier de trois millions cinq cent mille euros à la lutte
contre les épidémies pendant une période de trois ans. Il faut souligner sue le
projet 48 centre d’excellence aura pour activité la création d’un réseau
d’experts régionaux, la réalisation d’un rapport sur les leçons tirées de
l’épidémie d’Ebola, la conception et l’animation d’un programme de renforcement
des capacités d’intervention (guides, formations, exercices régionaux et
transfrontaliers), l’étude de la possibilité de création d’un master régional
pour les gestionnaires d’épidémies. « Je demanderai que la collaboration
et l’appropriation de ce projet soit le plus effective possible pour le
bien-être de la population béninoise. L’Union Européenne continuera à soutenir
des actions similaires pour protéger les communautés », rassure Carlos
Javier Medrano Adan, de la délégation de l’Union européenne.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire