mardi 20 septembre 2016

Trop de sang sur les axes routiers: conjurer le mauvais sort!

Persistance d'accident de circulation
Trop de sang sur les axes routiers au Bénin
La persistance d'accident de circulation sur les routes du Bénin fait réfléchir. Une action salvatrice s'impose pour conjurer ce triste sors aux voyageurs des axes routiers, probables candidats à la mort.

Les axes routiers sont des mouroirs. La persistance des accidents de circulation sur les routes au Bénin devient un casse-tête chinois aux voyageurs. Les voyages d’après Bossou Danhin, un conducteur de taxi, se fait avec beaucoup de crainte
parce qu’on ne sait quand l’accident peut survenir. Sur l’axe Cotonou-Dassa en ralliant Parakou dans le septentrion, les multiples cas d’accident de circulation font peur et interpellent la conscience de chaque citoyen. Hormis ce long trajet allant de Cotonou à Malanville d’environ sept cent quarante-cinq kilomètres (745) sur lequel la moindre inattention peut coûter la vie à des usagers de la route, les accidents a mort s’enregistrent au quotidien même à Cotonou et ses banlieues. Même les services accident des forces de sécurité ne peuvent pas fournir les statistiques des accidents avec exactitude. Selon un agent de la police en service à Dassa-Zoumé, seuls les graves accidents de circulation sont enregistrés et les données disponibles. Autrement, selon cet agent qui requiert l’anonymat, il y a des accidents qui passent inaperçus même en cas de mort, soit parce que le conducteur d’un véhicule qui heurte un motocycliste fuit laissant la victime à lui-même.
Les morts d’accident de trop sur les routes
La répétition d’accident sur les axes routiers fait peur. C’est préoccupant et cela nécessite une intervention pour conjurer le mauvais sort sur les routes. Les accidents mortels sont de trop, déplore un rescapé qui a failli se faire écraser dans son véhicule à hauteur de Sèhouè. Le conducteur et l’apprenti du véhicule avec lequel il est entré en collision sont décédés sur le champ sans être envoyés à l’hôpital. Notons que cette zone enregistre depuis la réfection de la route Akassato-Bohicon un nombre inquiétant d’accident. Les cas sont à déplorer parce qu’en l’espace de quelques mois d’usage, le décès d’accident survenu à Sèhouè est énorme. Le vendredi 02 septembre dernier, un homme a été coupé en deux après un accident. Le drame est survenu sur le tronçon menant à Abomey à hauteur de Soglogon. La semaine d’avant, un camion rempli de ciment en provenance du Nigéria, pays voisin du Bénin est entré en collision avec un véhicule 4X4 de marque Nissan sur le tronçon Sakété-Pobè. On dénombre après le drame deux morts et plusieurs blessés.  Une fille de vingt-ans environ, dans la nuit du vendredi 26 août a été percutée par une moto qui roule à vive allure à la grande désolation des usagers du stade de l’amitié. Elle a rendu l’âme avant l’arrivée des secours. Le conducteur aussi sans pièce n’a pas pu être identifié malgré l’intensité de sa blessure. Le mardi 30 août 2016 dernier un cortège de la gendarmerie nationale entré en collision avec un camion-citerne dans la zone de Savè à fait quatre morts et des blessés graves. Vers Paouigna dans la commune de Dassa-Zoumé, ce vendredi 9 septembre, un accident de véhicule a fait environ treize morts y compris ceux qui sont décédés après les soins à l’hôpital. Les accidents de bus sont légions avec d’énormes dégâts. Le nombre d'accident mortel sur l'axe Cotonou-Malanville s'élève à plus de la quarantaine. Un chiffre non exhaustif qui par ailleurs interpelle sur les réelles causes des accidents sur les axes routiers. Face à cet écoulement de sang humain sur les axes routiers, une action s’impose pour conjurer le sort et limiter la peur des voyageurs.
Alexis METON, paru dans le journal L'INFORMATEUR du 14 septembre 2016


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