Forum africain du carbone au Bénin
Cotonou,
carrefour de grandes résolutions sur le changement climatique
Cotonou,
la capitale économique du Bénin abrite le Forum africain du carbone. Pendant
trois jours, soit du 28 au 30 juin 2017, décideurs politiques, porteurs de
projets et financeurs se réunissent pour parler de la lutte contre le
changement climatique en Afrique.
Plusieurs
résolutions sont attendues à l’issue de ce forum africain du carbone à Cotonou,
au Bénin. Cette grande rencontre sera d’une importance on ne peut plus clair
afin de trouver une solution au changement climatique, phénomène qui dévaste le
continent africain. Les pays africains ne font pas partie des gros émetteurs,
mais l'Afrique est particulièrement touchée par le changement climatique. « En Afrique, les conséquences se
voient directement, notamment sur le secteur agricole. Les événements climatiques
extrêmes sont de plus en plus violents et de plus en plus fréquents. Il y a les
sécheresses, et par conséquent une baisse des rendements agricoles. L’accès à
l’eau est de plus en plus difficile. Il y a aussi un phénomène de
désertification des terres, d’érosion des sols, de perte de fertilité : ce sont des conséquences terribles pour les petits paysans »,
détaille Anne Laure Sablé de l'Ong Ccfd-Terre Solidaire.
Pour cette
rencontre, il est à préciser que les participants auront droit à la présentation
de plusieurs projets qui seront lancés pour le continent. Les projets les plus attractifs sont ceux
liés aux énergies renouvelables. Il y a une série de projets d'énergies solaire et éolienne qui sont
développés en Afrique. Ces
projets à deux volets contribuent
à atténuer le changement climatique et ils aident les populations à s’adapter.
Par exemple, des projets de préservation des forêts qui contribuent à réduire
les émissions, mais qui servent aussi à améliorer la qualité de l’eau et à
relever d’autres défis concernant l’adaptation au changement climatique.
Les acteurs présents au forum définiront, entre autres, l'avenir des marchés du
carbone ou de la compensation carbone. L’accord-climat entre en application en 2020.
Et il est ultime que les pays riches s’emploient à observer les normes
écologiques. « Le prix du carbone
ne sera pas forcément déterminé par des mécanismes de marché. Il peut aussi être basé sur un système de
taxation. Il sera donc important de savoir combien coûte une tonne de CO2
puisque la taxe sera en lien avec ce prix. Il est très important que les pays
africains apprennent à connaître ces mécanismes et aient les outils pour
mesurer leurs émissions et pour mettre un prix. Tout cela demande beaucoup de
connaissances technologiques. L’un des objectifs du forum est d’apporter ces
connaissances aux participants africains », a indiqué Luca Brusa de
la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques. En
attendant les résolutions sur le carbone à Cotonou au profit des pays
africains, on retient que les marchés
du carbone, pour nombreux négociateurs permettront de développer
des projets qui sont bons à la fois pour le climat et pour les populations. L’application
stricte des décisions des trois jours de travaux seront la panacée pour le
combat contre le réchauffement climatique.
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