Dérogation à l’arrêté préfectoral interdisant la
circulation aux engins à deux roues dans la zone commerciale
Modeste Toboula ravale ses vomissures
Le « président de Cotonou » a fait une
dérogation spéciale aux usagers du Centre hospitalier universitaire de la mère
et de l’enfant (Chu-mel) et du Lycée Coulibaly. Depuis quelques heures, les
engins peuvent circuler librement dans ces rues suite à une dérogation du
préfet du département du Littoral.
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| Modeste TOBOULA, Préfet du Littoral |
Du
deux poids deux mesures
L’arrêté dérogatoire favorise certains et pénalise
d’autres. C’est le cas des enseignants de l’Ecole maternelle et primaire
publique située à quelques encablures du marché Dantokpa en allant à Missèbo.
Le collectif des enseignants de cette école a réagi au sujet de l’arrêté
dérogatoire. « Les barricades du Lycée Coulibaly et de l'Homel ont été
enlevées. Quels crimes les enseignants de l'école maternelle et primaire publique
Nouveau pont ont commis pour que celles placée à l'entrée de la rue menant à
leur école soient maintenues et qu'ils continuent de traîner les motos. Une
réaction du préfet du littoral est attendue », lit-on sur la page Facebook
de l’un des enseignants de cette école. Mieux, il faut reconnaitre que l’Homel
n’est pas le seul centre de santé implanté dans cette zone commerciale. Il
existe aussi le centre de santé de Cotonou I situé dans la rue du Guichet
unique de formalisation des entreprises, soit à une von après celle de l’agence
Mtn de l’avenue Steinmetz. Au même titre que l’Homel, ce centre grouille de
monde. Des patients aux citoyens qui font des analyses avant de voyager,
l’ambiance est presque la même dans cette rue. A cela s’ajoute les habitants de
ce quartier devenu zone commerciale parmi lesquels les personnes âgées qui
doivent rentrer à moto peut-être avec des bagages. D’autres arrêtés sont
peut-être en cours pour définitivement annuler l’arrêté interdisant la
circulation d’engins à deux roues dans la zone commerciale. La polémique
s’enfle et la réaction du préfet ne sera que justice rendue à ceux qui se
sentent léser à travers l’arrêté dérogatoire.
Alexis METON

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